Les cyberattaques se multiplient dans un monde de plus en plus virtuel (développement du quantique et du post-quantique et celui de l’IA). Dans la crise, le risque 0 n’existe pas, d’ailleurs nul part, ni dans le monde physique ni dans le monde cybernétique, cet espace devenu transverse à un ensemble de nos activités humaines. Il s’agit aujourd’hui de prévenir, de préparer les crises, dans la perspective d’optimiser la pertinence de la réponse et de pouvoir sauver l’organisation, quand cela est possible. Ors, sans considération de la dimension humaine et psychologique, le principe de remédiation technique est lui-même entravé.
Des invariants de la situation de crise comme la gestion des émotions, les différentes personnalités qui se révèlent ou s’effondrent, la neurophysiologie du stress sont à l’étude, mais également des spécificités de la crise d’origine CYBER : la relation système humain – système machine qu’il semble nécessaire ici de reconsidérer d’un point de vue holistique, la façon managériale dont les groupes en charge de la cellule de décision et de la cellule de crise devront optimiser leur temps de réaction et gérer la crise; la façon dont les différents métiers devront composer pour absorber le choc à l’intérieur et à l’extérieur des missions de leur fiche de poste; les spécificités propres à chaque organisation, d’un grand groupe à une start-up, en passant par les ETI, PME et TPE, du domaine privé au domaine public.
Dans cette courte vidéo sont abordés
– Le principal défi cyber
– Prise en compte du facteur humain dans une cyberattaque.
– La gestion autour du patient 0 lors d’une cyberattaque
Les crises d’origine CYBER possèdent pour spécificités de rejouer le monde physique dans le monde virtuel avec par exemple les enjeux autour de la cybercriminalité.
Pour en savoir plus, contactez Judith Nicogossian
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